Parfum qui semble nous promettre un amour passionné, une vie de beautés et de douceurs, et des gestes envers « nous », simplement… « Parce que c’est toi », « Parce que c’est nous ».
Comme si, nous, car le créateur s’adresse aux femmes, n’étions plus obligées de se parer de mille crèmes et poudres, de mille vêtements et bijoux, simplement de s’auréoler d’une odeur ambrée délicate qui traduise, en une effluve, ce que nous sommes réellement. Comme si, nous, finalement, se suffisait. Juste « Parce que c’est nous », c’est suffisant pour faire rire, pour faire aimer, pour faire rêver.
Et cette simplicité, cette épuration parfaite dans le style et la revendication se traduisent dans le design du flacon. On en revient à des lignes fondamentalement classiques, rappelant les parfums des vieilles époques. L’ambre brûlant du liquide nous laisse à penser qu’il s’agit d’un trésor musqué, une eau chargée d’intensité. Et le cabochon, petite bille d’un noir onyx qui surplombe le flacon, a un aspect attendrissant, rondouillet et simple : d’une élégance fine dans la perfection de sa sphère.
Comme une perle chargée d’un musc magique, à offrir, sans occasion particulière. Et lorsqu’elle le recevra, étonnée, et demandant « Pourquoi ? », il sera temps d’en faire don, et chuchotant : « Mais… Parce que c’est toi. »
Un floral fruité insouciant et spontané grâce à une framboise fraiche et naturelle associée à la douceur solaire de la fleur d’oranger. La féminité s’épanouie en cœur grâce à un absolue de rose et vient se lover dans un nuage de patchouli et de muscs blancs.
La vanille, note signature de ces 2 fragrances, est ici travaillée de manière très féminine: poudrée, gourmande et fruitée.















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